Lune

 

Départ pour le Vésuve

Ascension jusqu'au cratère du volcan accompagné par un guide spécialisé en vulcanologie

 
Indissociable du paysage napolitain, le Vésuve est l'un des rares volcans européens encore en activité. Il est formé de deux sommets : au nord le Mont Somma (1132 m), au sud le Vésuve proprement dit (1277 m).
Avec le temps, les matériaux éruptifs qui couvraient ses basses pentes se sont transformés en terres fertiles, où croissent aujourd'hui des arbres fruitiers et des vignes produisant le fameux lacrima-christi. Il est protégé depuis 1995 par un Parc national et classé réserve de la biosphère de l'Unesco. Il abrite une flore très riche comprenant près de mille espèces différentes, et, parmi la faune, une grande variété de paillons diurnes (44 espèces) et d'oiseaux (buses, éperviers, corbeaux impériaux, faucons pèlerins et crécelles ...)
Les éruptions du Vésuve

Avant le séisme de 62 après JC et l'éruption de 79 qui ensevelit Herculanum et Pompéi, le Vésuve semblait mort : des vignes réputées et des bois garnissaient ses pentes. Jusqu'en 1139, sept éruptions furent enregistrées, puis suivit une période de calme, au cours de laquelle la montagne se couvrit de cultures. Le 16 décembre 1631, le Vésuve eut un terrible réveil, détruisant toutes les habitations situées à son pied : 3000 personnes périrent. L'éruption de 1794 dévasta Torre del Greco, puis le volcan se manifesta à intervalles rapprochés tout au long de la deuxième moitié du 19è siècle. Après celle de 1929, l'éruption de 1944 a modifié le profil du cratère. Depuis, hors une brève manifestation liée au séisme de 1980, le Vésuve ne souffle plus que quelques fumerolles.

Ascension

À partir d'Herculanum avec retour par Torre del Greco : 27 km +  45 min à pied aller-retour (chaussures de marche nécessaires).

Une route en bon état conduit au milieu des coulées de lave à un carrefour où l'on prend à gauche. Après avoir laissé le car, on gravit, par un chemin facile mais impressionnant, le flanc du volcan dans un décor plombé de cendres et de lapilli.

Du sommet, on embrasse un immense panorama sur toute la baie de Naples, avec les îles et la presqu'île de Sorrente au sud, le cap Misène au nord ; au-delà, se déploie le golfe de Gaète.

Par l'ampleur de ses dimensions, l'aspect de désolation que présentent ses parois en à-pic et les fumerolles qui s'en dégagent, le cratère béant dont la couleur rose flamboie sous les rayons du soleil offre une vision inoubliable.

Découverte de la côte Amalfitaine : Amalfi, Positano, Ravello ...
La bande littorale d'Amalfi est d'une grande beauté naturelle. Elle a été intensivement peuplée depuis le début du Moyen Âge. Elle comporte un certain nombre de villes telles qu'Amalfi et Ravello qui abritent des œuvres architecturales et artistiques particulièrement remarquables. Ses zones rurales témoignent de la faculté d'adaptation de ses habitants qui ont su tirer parti de la diversité du terrain pour le cultiver, depuis les vignobles et les vergers en terrasses sur les pentes basses, jusqu'aux grands pâturages des hautes terres.

La Côte amalfitaine est classée au patrimoine mondial de l'humanité.

Les villes telles Amalfi, Positano, Ravello abritent des œuvres architecturales et artistiques particulièrement remarquables.

Déjeuner pique-nique fourni par l'hôtel

Départ pour Paestum

Visite guidée du site de l’antique Poseidonia grecque

Le site archéologique fut découvert par hasard vers 1750 lors de la construction, décidée par els Bourbons, de la route qui traverse aujourd'hui encore cette zone. L'antique Poséidonia grecque, fondée vers l'an 600 avant JC par les habitants de Sybaris, tomba aux mains des Lucaniens deux siècles plus tard. Devenue romaine en 273 avant JC, elle déclina à la fin de l'Empire, quand la malaria obligea les habitants à fuir les lieux. Les temples, appareillés en beau calcaire doré, surgissent parmi les ruines des habitations, derrière les cyprès et les lauriers roses.

Après avoir franchi, par la Porte de la Justice, l'enceinte qui encercle la ville sur près de 5 km, suivre la Via Sacra axe routier principal de la ville grecque et romaine.
Basilique

A droite de la Via Sacra se présente la façade postérieure de cet édifice, baptisé basiliquz par les archéologues du XVIIIè siècle. En fait, ce temple, le plus ancien de la ville (milieu du 6è siècle avant JC), était dédié à Héra, sœur et épouse de Zeus. Son caractère archaïque est attesté par le renflement accusé du centre des colonnes (entasis) et par le tassement prononcé de l'échine des chapiteaux, particularités répondant à la conception antique qui voulait que els structures d'un édifice, comme des membres vivants, se bombent sous l'action de l'effort et se tassent sous celle d'un poids. Précédée d'un pronaos, al salle centrale est divisée en deux vaisseaux, probablement parce que deux cultes y étaient célébrés.

Ce grand temple est doté de neuf colonnes en façade et de dix-huit colonnes sur les côtés. L'ensemble mesure 24,35 m x 54 m.

Tempio di Nettuno

Ce temple magnifiquement conservé n'est pas consacré à Neptune (ou Poséidon en grec, d'où l'ancien nom de la ville, Poséidonia), amis à Zeus ou Apollon. datant du milieu du 5è siècle avant JC, il est d'un style dorique d'une étonnante harmonie : parmi les différentes astuces de construction, l'élément le plus marquant est la légère convexité (2 cm) des lignes horizontales, qui permet d'éviter aux nombreuses colonnes de donner une impression de divergence ; pour la même raison, les cannelures des colonnes d'angle sont légèrement inclinées vers l'intérieur.

 
Au centre de la cité se trouve le forum, entouré d'un portique et de boutiques et sur lequel s'ouvrent la curie, le macellum (marché ouvert) adjacent, puis le comitium (3è siècle avant JC), édifice public le plus important où avaient lieu les élections des magistrats. À la gauche du comitium s'appuie le temple de la Paix (2è-1er siècle avant JC), orienté nord-sud selon l'usage public.
À l'est du forum, échappant au principe général de l'emplacement excentré (destiné à faciliter les mouvements de foule), s'élève, coupé en deux par al route, l'amphithéâtre, construit à cheval sur les périodes républicaine et impériale.
Ce qu'on appelle le gimnasium (3è siècle avant JC environ), était probablement un sanctuaire renfermant une piscine. Au nord des célébrations rituelles, la statue de la divinité était immergée dans le bassin puis placée sur une estrade située sur le côté ouest. Dès le 1er siècle après JC, la piscine était comblée et l'édifice accueillait le gymnase.
Le petit temple souterrain (6è siècle avant JC) est considéré comme un hérôon, sorte de cénotaphe consacré au culte du fondateur de la cité, élevé au rang de héros après sa mort. On y a trouvé des vases de bronzez, exposés au musée et contenant des restes de miel.
Tempio di Cerere

Elevé à la fin du 6è siècle avant JC en l'honneur d'Athéna, il présente une intéressante fusion des styles : massif et puissant pour la colonnade dorique extérieure, plus gracieux et ornemental pour els colonnes ioniques de l'intérieur. À côté se trouve l'autel des sacrifices.

Visite guidée du musée archéologique
On peut y admirer les célèbres métopes, bas-reliefs doriques du 6è siècle avant JC, qui ornaient le Thesauros (épisodes de la vie d'Héraclès et de la guerre de Troie) et le Grand Temple (jeunes femmes dansant) du sanctuaire d'Héra à Sele (10 km au nord, près de l'embouchure du Sele). Noter également la tombe du Plongeur, rare exemple de peinture funéraire grecque. On y voit des scènes vivantes de banquet, ainsi que le célèbre plongeon, allégorie du passage de la vie à al mort, que symbolise le saut au-delà des colonnes d'Hercule (l'actuel détroit de Gibraltar) qui marquent la frontière du monde connu. Le musée renferme également de superbes vases, chefs-d'œuvre de l'art du bronze du 6è siècle avant JC et provenant du petit temple souterrain, des tombes peintes lucaniennes (4è siècle avant JC) et des représentations typiques de Paestum : Héra Argienne avec un grenadier (symbole de fertilité) et femme-fleur en terre-cuite, utilisée comme brûle-parfum.

 

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